Toujours pire...

Au dehors l'astre du jour commençait sa longue descente laissant une couleur de feu dans le ciel. Le vent se leva emportant avec lui les souvenirs de cette journée. Il était là, regardant la noirceur gagner les derniers endroits encore éclairés. À ses pieds l'énorme chien noir qu'était Ayame dormait. Toutes les autres présences qui pouvaient se trouver près de "sa chambre" ne semblaient même pas exister. Il s'était enfermé dans un genre de mutisme dont lui seul pouvait se sortir.

La douce lumière que produisait à présent l'astre lunaire lui caressait le visage dont le teint était devenu blafard. Ses yeux avaient perdu tout leur éclat, il avait à présent l'air d'un véritable mort-vivant...

La dispute l'avait vraiment perturbé, une aura noire de pure déprime s'était mit à flotter au dessus de sa tête. Les différentes interventions extérieurs n'avaient pas aidé en final et le faisait douter sur sa réelle importance aux yeux de Malyssia. Celle-ci disait vouloir élever leur enfant avec lui, mais il avait l'étrange impression que Yan ne le laisserait plus approcher sa propre femme. Il tapa un peu du pied, faisant lever la tête à l'énorme animal à ses pieds. Leurs regards se croisèrent et il restèrent un moment à se fixer, enfin jusqu'à ce que l'albinos ouvre la bouche.

- Reprend ta forme humaine...

Ayame émit un petit grognement, mais ne protesta pas plus préférant s'exécuter. Lorsque la transformation fut fini, Haine la plaqua contre le mur le plus proche. Ce qu'il lui fit par la suite ne regardait personne, ce fut un secret entre eux.

Il dormait à présent à point fermé et loin de se douter que la chienne tenterait de l'étouffer avec un oreiller. Une lueur démente habitait son regard... le démon n'appréciait pas le secret et cerbère devait payer. Elle plaqua l'oreiller contre le visage de l'albinos et le retint en place avec force. Une fois qu'il serait "mort" la tête allait sauté. Ce ne fut que lorsqu'il manqua d'air que l'albinos réagit. Il la fit tomber par terre et la toisa du regard, elle ne semblait vraiment pas comprendre qui était le plus fort.

- Su, Su, Su, voyons reprend toi. Tu crois vraiment pouvoir m'éliminer?

Il alla à sa commode et enfila une chemise. Il soupira et sorti de la pièce pour aller ensuite s'appuyer contre le mur en face de sa porte. Le jeune homme ferma les yeux en sentant la présence d'un individu qu'il appréciait de moins en moins.

- Ne bouge plus, sinon je donne pas cher de ta peau... Su est en colère!

Sur ses mots Ayame sorti avec un couteau près a frapper l'homme en face d'elle.

- Arrraaa!!!

Haine ne bougea pas laissant la lame lui traverser l'épaule, mais avant qu'elle ne lui porte un autre coup il agrippa son poignet.

- Tu fait pitié.

Il tourna son regard vers le garde du corps et lui fit signe de retourner auprès de celle qu'il devait protéger.

- Je ne crois pas que tu veuille assister au reste...

Un cri de rage sorti de la gorge de la jeune femme qui réussit à écorcher le visage de son frère. Celui-ci lui cassa le poignet et l'entraina dans sa chambre, claquant la porte au visage du garde déboussoler par ce qu'il venait de voir. Malgré la porte fermé on pu entendre : Tu mérite juste de crever espèce de salaud! Pas surprenant que tout le monde te déteste!

Il n'allait pas bien, et il se sentait retourner dans le temps au moment ou Malyssia aurait du faire la même chose que la chienne. Il voulait la voir... Haine s'assit sur son lit et regarda l'animal blessé dans le coin de la pièce.

- Qu'est-ce que j'ai encore fait Maly-chan...?

Une nuit comme une autre? Non, puisque chaque moment de sa vie était complètement différent l'un de l'autre. Assise sur le rebord d'une fenêtre, elle ressemblait a un fantôme, aucune expression, blafarde a cause de la lune et en plus elle avait une longue robe blanche. Cette robe qui voulait tout dire pour elle, qui disait tant sur le sujet. Son mariage... Elle ne portait jamais deux fois la même chose, mais elle fessait exception pour son deuxième mariage quelle croyait, réussie a sa façon.
Malyssia se leva et parcouru sa chambre pour changer se vêtement... Maintenant peut être quel qu'on que. Son fils dormait a point fermer... Il était tard et elle ne voulait pas le déranger, elle regarda son jolie minois dans l'éclairage de la lune.
Maintenant habiller d'une petite robe de nuit elle alla a son balcon. Baissa la tête pour regarder les être vivant en bas et vit par la même occasion cette fine chaine a son cou avec ces deux bagues. Leur bagues de mariage qu'elle avait reprit a Yan. D'ailleurs ou était son garde personnelle? Derrière la porte, avant qu'il ne cogne elle se précipita pour lui ouvrir, le bouscula un peu et referma la porte derrière elle.

Désolé, le petit dors et je ne veux le réveillé pour rien au monde, que se passe-t'il?

Yan lui prit la main. Il savait qu'elle avait encore beaucoup de chose a réglé avec son ... Mari, mais lui ne lâchait pas le morceaux depuis tellement longtemps, ne méritait-il pas sa chance? A voir la réaction de la tyranne on ne put dire ce qu'elle pensait.
Malyssia se jeta dans ses bras et chercha le peu de réconfort qu'il pouvait lui donner. Il aurait aimé qu'elle succombe, mais elle ne s'abbaiserais jamais a faire cela, tant que rien ne serait réglé... Lui par contre l'embrassa et elle ne put refuser de se sentir aimer par une personne qui ne l'avait pas encore fait souffrir.

Leur rencontre fut brève, elle ne voulait plus parler et alla donc dans sa chambre. La porte refermé, la tête contre celle-ci, une larme coulla le long de sa joue. Puis une brillante idée passa dans sa tête... Elle aimait vraiment souffrire...
Dans l'ombre de sa chambre elle le regardait, il ne dormait plus paisiblement comme autre fois. Il ne se ressemblait plus vraiment, tout sa l'avait complètement changer. Elle sursauta quand il s'assit. Malyssia ne croyait pas avoir l'occasion de lui parler, mais quand il parla elle prit la perche.

Une erreur... C'est ce que tu a fait...

Malyssia sortie de l'ombre, le bras croissé sous sa poitrine, un léger sourire de gêne du au fait qu'elle était ici.

Désolé je ne te dérangerais pas plus longtemps...

Avant qu'elle n'est le temps d'aller vers la porte...

Il tourna la tête vers la femme qui s,était introduite dans sa chambre. Elle avait passé la surveillance de son "gardien" rien que pour venir le voir... il n'y croyait pas. Ce ne fut que lorsqu'il la vit partir qu'il réagit à sa présence. Haine se leva et attrapa son poignet.

- Ne pars pas...

Il l'attira contre lui passant ses bras autour d'elle. Ses yeux se plissèrent, il y avait une odeur connu sur la jeune femme... Bon c'était normal, mais à ce point il trouvait cela étrange. Il fronça les sourcils, mais ne dit rien, il n'était pas placé pour parler. Il resta là sans bouger, le silence pour seul ami.

Un moment passa sans que ni l'un ni l'autre ne brise ce silence. Il lâcha la tyranne allant s'asseoir sur son lit. Elle ne l'avait pas pardonner il le savait, comment pourrait-elle? Il avait agit par égoïsme. Il avait posé sa marque sur elle par égoïsme, il avait fait ce qui lui passait par la tête encore une fois par égoïsme. Mais de toutes ces actions il n'avait pas usé de réal ruse pour les camoufler. L'albinos se prit le visage ses mains soupira et toujours les mains sur le visage il parle.

- Crois-tu être réellement méchante? Crois-tu mériter le titre de tyran? Ton peuple ne te craint même pas... Tu es une menace uniquement pour Dakata et encore... pour un immortel qui "passe" presque pour mort tellement il est inactif. J'ai du mal à comprendre.

Pour l'instant il avait l'impression d'être le seul à être craint, peut-être parce qu'il se comportait comme un animal... Il ne savait pas et n'irait certainement pas demander. Ce fut de nouveau le silence, Malyssia devait sans doute analyser la situation. Haine se méprisait intérieurement pour ce qu'il venait de dire, bien qu'une partie de cala fut vraie il n'avait pas le droit de regard sur la maîtresse des lieux. Comme s'il avait su qu'elle allait dire quelque chose il se remit à parler.

- Je suis une erreur, une être fait des pires vices de l'homme... ma "bonté" n'est rien d'autre qu'une incompréhension des situations... Sauf avec toi... et encore presque seulement lorsque nous sommes au lit...

Il se leva et commença à faire les cent pas, il devait se l'avouer à lui-même ce qu'il désirait c'était d'avoir du pouvoir, plus que celui qu'il avait déjà... C'était donc un très gros problème, surtout que sa femme était l'une des plus puissantes. De toute évidence il était prit au piège, car il ne lèverait jamais la main sur elle. Il en serait incapable, même s'il en aurait la capacité.

- Je ne veux pas de faire de mal... mais c'est tout ce que je suis capable de faire maintenant... on dirait. Je ne me reconnais plus vraiment, je ne suis plus moi...

Il s'arrêta de tourner en rond et se posta devant Malyssia, son trouble était clairement visible sur ses traits. Elle n'aurait pas du venir le voir, car tout ceux qui ne l'appréciait pas rappliquerait rapidement lorsqu'ils se seraient rendu compte qu'elle n'était pas à sa place.

- Tu devrais partir, maintenant...

Malyssia n'eut pas le temps de quoi que se soit qu'elle était dans ses bras, sentant l'odeur d'une autre sur lui... Ce n'était qu'elle, mais son coeur venait d'avoir une autre déchirure toute aussi profonde que les précédente, c'était surement ce qui fesait déborder le vase car une larme coulla nonchalamment sur sa joue.
Sa présence s'en alla de près d'elle et il alla s'assoir sur son lit. Ensuite il l'insulta... Il osait après tout ce qui venait de se passer de lui dire tout sa!
Pour une fois elle le laissa se défouler, faire et dire ce qui lui plaisait... De toute évidence sa semblait lui faire du bien. Enfin il se posta devant elle et lui demander de quitter. Ce qu'elle ne fit pas.

"Donc pour commencer, je n'ai pas a être craint, puisque tout le monde sais que je suis méchante. Que je suis celle qui n'a aucun coeur... Du moins c'est ce que l'on dit encore, te promène tu encore la nuit? Dans les ruelles, la ou l'on entend vraiment la vérité, et bien tu devrais! L'on y dit encore le plus grand mal de moi, ce qui me convient emplement, car avec cette réputation personne ne m'attaque. Mais peut être que pour toi rester un peu en retrait est un signe de lâcheté qui sais... Depuis ta disparition j'ai terrassé tout ceux qui se mettait dans mon chemin, mais la personne que je voulais impressionné n'était pas la, tout ce que je faisais était par pure rage de vivre. Je ne voulais plus vivre, je voulais partir avec toi, loin d'ici loin de tout."

Malyssia posa sa main sur son ventre.

"Mais j'ai eu le petit Shiro... Quand il est arriver j'ai vu plusieurs chose grâce a lui, j'ai pu voir notre enfant qui naîtra, j'ai vu un sourire sur mon visage, ce que je n'ai pas vu depuis bien longtemps... Sauf que je ne savais pas que tout sa allait arriver..."

Malyssia alla posa sa main sur le visage de son mari.

"J'ai moi aussi plus d'un vice a mon actif, je ne suis pas quelqu'un de bien et je le sais... Je n'ai rien eu pour moi depuis bien longtemps... Avec moi tu a toujours été quelqu'un de différent et pas seulement au lit... Mais peut être veut tu oublier nos promenade nocturne, nos disparition lors de réunion quel qu'on que... "

Il ne semblait pas trop comprendre, puisqu'elle était docile, même après l'odeur de l'autre sur lui.

"Je comprend ta soif de pouvoir... J'ai cette soif chaque fois que je regarde cette étendu de terre haut dans les airs... Je ne sais juste pas comment satisfaire la tienne, j'ai su pour la mienne... Mais c'est différent pour chacun d'entre nous."

Un petit silence se posa tranquillement, elle enleva sa main de son visage... Ses yeux normalement bleu océan était d'un noir qui faisait peur a voir dans le noir.

"Je sais que rien ne va plus, je l'ai vu, tu n'es plus toi je l'avoue... Mais personne ne nous dérangeras, j'ai fait tout pour que personne ne sache ou je suis... Alors laisse moi te parler encore... Fait moi au moins cette faveur."

Sur ces mots la tyranne prit l'anneau de son mari dans sa chaine, elle lui prit la main et l'introduisit tranquillement.

Il l’écouta à son tour sans dire un mot. Si elle savait ce qu’il avait pensé plus tôt en disant ces mots, elle n’aurait dit que la moitié. Pour lui la majorité du « discours » ne servait à rien. Qu’elle était crainte, il le savait, que la soif de pouvoir qui le consumait ne pouvait être satisfaite par elle, il le savait également. La caresse sur son visage lui fit plisser les yeux, était-ce la dernière marque de tendresse qu’elle lui donnerait?

Lorsqu’elle lui dit qu’elle voulait continuer de parler, il émit un bruit qui ressemblait à un reniflement. Haine tourna la tête, évitant le regard de sa femme. Il n’arrivait pas à le croire. Comment lui pouvait-il pleurer? La dernière fois remontait à tellement loin, si bien qu’il avait cru qu’il ne serait plus jamais capable. Les larmes coulèrent sur ses joues… L’albinos était tout simplement horrifié, car il ne pouvait les arrêter. Il se sentait si vulnérable et ça le tuait d’une certaine manière. Il ne voulait pas que Malyssia le voit ainsi.

Doucement après que la bague fut bien en place, il retira sa main. Ce n’était pas que le touché de la tyran le dérangeait, mais il voulait se cacher d’elle… Le jeune homme avait la désagréable sensation de se faire transpercer par le regard de sa belle. Il porta ses mains à ses yeux et respira un bon coup. La pression sembla s’évacuer, mais les larmes, elles, ne diminuaient pas pour autant. Il se laissa tomber à genoux et leva le visage vers Malyssia. Ses yeux déjà rouges l’étaient encore plus, sur ses joues les larmes laissaient des trainées de sel et sa bouche tremblait. Il renifla encore une fois…

* Allons, allons… tu fais pitié! Relève-toi et agis en homme!*

Haine secoua un peu la tête en tendant une main devant lui. Du bout des doigts il agrippa la chemise de nuit de la jeune femme. Il se sentait si minable, les gens qui le craignait aurait rit de le voir ainsi.

Le chien blessé ne semblait pas se réveiller malgré tout le bruit que les deux époux faisaient. Il était même surprenant que le château tout entier ne sache pas ce qui se passait là. Après tout ce n’était pas si surprenant que cela avec la tyran. À vrai dire on aurait pu entendre une mouche voler, ils étaient dans leur bulle.

L’albinos regarda Malyssia glisser ses doigts dans ses cheveux. Il n’en revenait pas qu’elle ait un autre geste d’affection envers lui… L’aimait-elle encore? Il voulait y croire plus que tout, mais avec la dispute qu’ils avaient eue, il ne faisait qu’espérer.

- Reste. Parle autant que tu veux, mais reste. Reste jusqu’à demain…

Haine réprima un hoquet, mais il gardait ses yeux rivés sur le visage de la belle.

Malyssia chercha son regard, mais il ne voulais lui montrer... Elle détestait ne pouvoir voir son visage, de ne pouvoir voir une quel qu'on que réaction de sa part... Haine ne voulait pas que sa propre femme, voit qu'il était lui aussi humain quelque part. La tyranne posa tout simplement ses mains sur son ventre, elle essayait tant bien que mal de ne pas le bousculer... C'était la dernière chose qu'elle voulait, de peur qu'il ne part loin d'elle.
Malyssia sursauta quand son mari se laissa tomber a genou, il leva son regard sur elle et elle laissa son regard pénétrer en lui.... Elle ne pouvait y croire, elle pleurait comme un enfant a qui l'on enlève son bonbon. Malyssia ne bougea pas de peur qu'il ne se sauve. Mais son bras tendu qui agrippait sa chemise de nuit lui indiqua que tout allait bien, elle pouvait l'approcher sans trop de peur, non?
La belle passa sa main dans les cheveux de son tendre amour. Elle ne croyait pas que cela allait se produire, que cette petite marque d'affection après tout ce chaos dans leur vie pourrais peut être les aider. Doucement la femme se pencha, s'agenouilla près de son mari qui pleurait encore. Elle passa sa main sur son visage pour enlever les larmes un peu puisqu'il continuait d'en avoir d'autre.

"Je resterais autant que tu le veux..."

La pauvre avait peur de l'appeler par de petit nom comme: mon amour, mon chéri... De peur qu'il ne réagis pas bien... Marché sur de la vitre comme sa avec quelqu'un n'avait jamais été aussi désagréable. Tranquillement elle prit la tête de son mari qu'elle posa sur son épaule. Il pleurait tranquillement, sans aucun bruit autours, sans dérangement quel qu'on que qui ne pourrais survenir.

Il savait qu'elle était avec lui, mais il ne pouvait pas les déranger, peut être qu'elle réaliserais qu'il n'était pas fait pour elle et qu'elle viendrais vers lui. Faire les cent pas dans le hall d'entrer ne lui servait a rien. Le pauvre Yan regarda la tour, l'immense tour... Elle était la depuis bien trop longtemps... Il devait aller voir si tout allait bien, au cas ou cette énergumène ne lui saute dessus pour une quel qu'on que raison.
En montant les marche il sentit la tyranne dans sa tête, elle savait beaucoup trop de chose celle la... Il s'arrêta dans sa course et optera a ce qu'elle voulait comme toujours. En redescendant donna des coups... Un peu partout, sa lui fessait du bien et si sa pouvait le défouler de savoir qu'elle resterais surement toute la nuit avec lui, il ferais ce qu'il lui plairait.

Malyssia passais doucement sa main dans les cheveux de son mari qui pleurait toujours,sans que rien ne parraise sur le sujet Yan, tout en lui disant quelques mots a l'oreille.

"Pense-tu que l'on peux recommencer toi et moi? Crois tu toujours que nous ne sommes pas faite pour aller ensemble? "

Ses paroles était douce, sans reproche, juste douce et en paix avec son intérieur. Car elle savait qu'il s'étaient fait pour aller ensemble.

"Je crois que le temps peux nous dire bien des choses, mais je crois surtout que si on y croit vraiment tout peux se faire... Et j'ai toujours cru en nous... "

Assis tout les deux dans le reflet de la lune l'on pu croire a un vrai tableau d'amour... Mais qui sais ce qui pourrais vraiment ce caché derrière ce visage qui pleurait.

Le jeune homme se serra contre sa femme, cette chaleur lui avait manqué. Pourtant celle-ci ne pouvait le consoler assez pour que ses larmes cessent. Tout ce qui lui restait à faire c’était de profiter de ce petit moment, après tout ils étaient « seuls ». Du bout des doigts Haine caressa les lèvres de Malyssia. Un petit sourire s’afficha sur ses lèvres, même après tous les moins bons moments de leur relation, elle croyait encore en eux. Mais lui croyait-il encore pouvoir avoir une chance? Il ne savait pas, ne savait plus. Pour lui la situation avait prit de trop grande proportion, surtout avec l’arrivé de cerbère. La seule chose qui pouvait expliquer les paroles de la tyran c’est qu’il s’agissait d’un rêve.

- Je ne rêve pas…

L’albinos releva la tête, s’essuya une nouvelle fois les yeux et posa ensuite son front contre celui de Malyssia. Il resta comme ça un moment, puis glissa une mèche rebelle de sa belle derrière son oreille. Les larmes qui s’étaient arrêtées quelques secondes recommencèrent leur chute. Haine se rendait à présent compte qu’il ne pourrait pas la voir s’éloigner de lui. Était-ce purement égoïste de sa part? Non, il l’aimait, il en était persuader. Personne ne pourrait l’empêcher de l’aimer. Mais serait-il prêt à la voir partir, un jour? Il se dit que par amour…

*NON, Je ne suis pas d’accord! Elle t’appartient, elle nous appartient! En aucun cas elle ne doit partir!*

Haine soupira en se frottant le derrière de la tête. Il devait apprendre à vivre avec cette nouvelle voix dans sa tête. Il ferma les yeux et posa ses lèvres sur la joue de Maly.

- Me laisserais-tu une dernière chance? M’aideras-tu à changer pour le petit, toi et moi?

* … niark, c’est n’importe quoi. Tu seras pas capable de changer, c’est moi qui te le dis*

Le jeune homme ouvrit es yeux et plongea son regard dans celui de Malyssia, il ne s’attendait pas vraiment à une réponse négative de sa part puisqu’il savait qu’elle l’aimait toujours. Par contre s’il la décevait encore, il ne donnait pas cher de sa peau. Il devait se fixer une ligne de conduite et ne pas la transgresser. Oui c’était décidé… mais la nuit était encore longue….

Malyssia ne bougeait pas, sa respiration ne changeait pas. Par contre son cœur battait la chamade comme au premier jour. Cette chaleur, cette proximité, si cela aurait été une drogue elle en serais complètement accro et ne pourrais jamais sans passer. En voyant son visage elle se rappela la peur de ne jamais revoir ce si joli sourire qui illumina quelque peu ce visage inquiet.

" Ai-je l'aire d'une hallucination pour que tu me demande quelque chose comme sa? Si c'était un rêve au moins sa veut dire que tu veux que nous arrêtions nos conneries."

C'était probablement dur de croire que la tyran pouvait lui pardonner. Sa aurait surement été le cas avant, avant qu'elle ne comprenne que c'était lui qu'elle aimait et avec qui elle voulait passé sa vie entière aussi longue soit-t-elle. Son front contre le sien ne fit qu'amplifier le désir de rester près de lui, pour la nuit; pour la vie! Le contact de ses doigts contre son oreille la fit frissonner en plus d'un simple baiser sur sa joue et il parla de nouveau.

"Je te laisse cette chance que tu me demande. Ensemble l'on changeras ce qui ne nous conviens pas et j'essaierais de te donner tout ce qu'il te faut... Dans la mesure du possible.. En faite toute est possible pour moi... Mais bref. Je t'aiderais a être en harmonie avec ce qui te tracasse. "

Malyssia regarda son mari dans les yeux, ce qu'elle n'avait pas fait depuis bien longtemps... A ce simple contact visuelle elle repensa a leur ... Engueulade et en eut des frissons, jamais elle ne s'était elle même vu aussi fâcher contre qui qu'on que. Peut être parce qu'elle l'estimait tellement et qu'il l'avait déçu... Qui sais.

Il le savait, elle acceptait de lui donner une dernière chance. Elle l’aiderait à changer pour le mieux. L’albinos devait prendre soin de ne pas se laisser emporter par des émotions trop puissantes. Mais pour lui c’était une chose beaucoup plus difficile que pour une personne normale. Comment pouvait-on contrôler des choses qui n’ont jamais réellement fait partie de nous? Il n’était pas parfait et il le savait. Si une chose venait le mettre en colère, ou tout simplement réveiller l’animal en lui, toutes ses chances de former une vraie famille avec Malyssia tombaient à néant. Et il ne voulait surtout pas voir ce jour arriver, mais sans doute serait-il inévitable à bien y penser…

Haine posa ses lèvres sur son front et s’éloigna d’elle. Il avait repensé à leur dispute avec un simple regard. Il ne croyait aucunement que c’était bon signe. Il s’agissait sûrement d’un avertissement. Il devrait peut-être lui demander de retourner dans sa chambre. Il devait penser à cela tout seul. Pas que sa présence l’indispose, mais une préparation mentale devait être fait dans son cas pour recommencer à neuf et si Malyssia était près de lui, il n’y penserait que trop tard et risquait fort bien de la décevoir une fois de plus. D’un autre côté, la tyran le prendrait peut-être mal de se faire renvoyer dans ses appartements avant même la fin de la nuit. Un changement subtil de sujet s’imposait, mais que pouvait-il bien dire?

* Tu ne t’en sortiras pas comme ça, elle sait ce que t’as fait. *

L’albinos poussa un soupir d’exaspération, il était sûr d’avoir réussi à éloigner cette voix, mais il s’était fortement trompé. Un sourire étira ses lèvres, mais celui-ci disparut aussi vite. L’air piteux qu’il avait eu plutôt revint sur son visage. Il retourna sur son lit et posa à peine les yeux sur sa femme. Elle devait partir rejoindre le petit… cette chose qu’il n’aimait pas du tout.

- Malyssia, nous devrions dormir là-dessus. Et puis, il faut que tu ailles auprès du petit…

Sa voix était tremblante, mais ce n’était peut-être pas à cause de toutes les émotions qu’il vivait en ce moment. Il se prit le visage dans les mains et renifla bruyamment. Il devait vraiment se retrouver seul, mais est-ce qu’elle les laisserait tranquilles? Pfff, il ne fallait pas trop en espérer, et ça deviendrait toujours pire…

Ils parlaient peu, mais cela importait peu à la tyran qui trouvait que tout avait probablement été dit a ce jour. Pour cette nuit le sujet était clos, les idées étaient dite et leur émotions remit à leur vrai place. Lui sur le lit et elle assit par terre, elle trouva le moment bien choisi pour se lever tranquillement et alla vers la fenêtre. Aucun son ne fit éruption dans leur moment totalement dénudé de voix. Un bon moment passa, ni l'un ni l'autre ne se regardaient et il prit parole.
Malyssia compris le besoin de son mari de se retrouvé seul avec lui... Et probablement autre chose qu'elle connaissait encore très peu. La femme tourna enfin son regard vers son mari qui semblait encore si piteux.

"Oui, je crois que tu a raison. Il faut prendre les choses étapes par étapes, sans se presser et se blesser. Je ne crois pas que le petit est besoin de moi... Pas pour l'instant, je crois que je vais aller faire un tour quelque part..."

Malyssia avait parler d'une vois douce et peu audible, mais il avait compris. Elle alla déposé un dernier baissé sur son front avant de rencontrer ses yeux pour la dernière fois de cette nuit.

"Je t'aime et je t'aimerais toujours Haine."

La tyran alla vers la fenêtre et disparut aussitôt. En faite elle ne voulait plus rien entendre de peur que quelque chose ne se brise, un mauvais pré-sentiment peut être? Qui sais.
La femme se retrouva devant sa porte de chambre, dans le corridor... Seule. Le silence l'envahit et une seule chose voulait être faite. Elle pleura... Sans bruit, dans le noir des corridors, la belle et si forte tyran pleura de nouveau toute les larmes de son corps.

Yan regarda sa reine pleurer et n'avança pas. Il resta la sans parler, assit à son tour par terre à la regarder, à l'admirer. Le changement radicale de cette femme si forte le rendait perplexe, elle savait pardonné? S'excusé? Et ce sans aucune rancoeur? Amertume? Et sans orgeuille? Quelque chose clochait, mais même lui ne mettait pas le doigt dessus.