Chère Marine... ( libre )

Un peu plus de vingt-quatres heures s'étaient écoulées depuis l'ultimatum donner par l'Organisation à Malyssia. Celle-ci était partie comme prévu avec sa famille, excluant Haine qui était déjà en dehors du pays et, amenant Nakigararo qui avait eu tout le temps necessaire de sa calmer en étant enfermé dans la petite pièce magique de la Reine de Lythia. Elle était alors aller dans une ville voisine et pendant qu'elle était occuper mais, très TRÈS occuper, l'adolescent avait prit la poudre d'escampette. Il s'était donc rendu, plein d'espoir et surtout, sur ses gardes de peur que Malyssia se rende compte de ce qui c'était passer avant qu'il n'est atteint le palais de Dakata. Il avait cependant confiance qu'il pourrait rencontrer ce cher tyran en armure. Grâce à certaine de ses attributs retrouver avec sa mémoire, Naki avait pénétrer en Sallionne plutôt facilement même si son apparence qu'il ne cachait plus faisait crier les exclamations de surprises de la populace.

Nakigararo arriva donc au mur d'enceinte ouest avec la surprise qu'il tenait sur son dos, bien caché dans son manteau. En fait, à l'heure qu'il était, Malyssia devait déjà avoir trouver le ''petit'' mot peinturé à même le sol de la ville où elle logeait pour le moment. Celui-ci était clair sans trop l'être '' Désoler Malyssia, c'est une demande de ton cher mari Haine ''. Bien évidement, il ne parlait de rien d'autre que de la seule chose qui avait disparu autour de la tyranne et qui pourrait la mettre en une tel colère qu'elle assassinerait peut-ête même son propre mari ! Ce qu'il transportait sur son dos, c'était le fils de Malyssia.

Des gardes à l'entrer des grand porte pointèrent leur arme sur lui. Pas qu'il avait l'air louche non... il avait extremement l'air louche. Même lui, s'il aurait été le garde, il ne se serait pas laisser entrer.

- Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?

L'adolescent roula des yeux et répondit d'une vois grave qui surprit les gardes, ne voyant qu'un gamin à l'allure plutôt étrange devant eux.

- Je viens voir Dakata, donc si vous pouviez me laisser passer...

Il tenta de passer mais les deux garde lui barrèrent la route. Naki soupira.

- Désoler, je n'es rien contre vous les gars mais...

Il s'apprètait à attaquer pour faucher les vie de ces deux hommes en un coup lorsqu'il sentit le canon d'une arme sur sa tempe. L'adolescent millénaire roula alors ses yeux acier vers le nouveau venu.

- C'est ce cher Rongar j'imagine ?

Erreur sur la personne. C'était un fusil avec au bout un soldat répondant au nom d'Astig.
Ce dernier recula doucement en voyant qu'il avait l'attention du jeune homme et le lieutenant Olivier apparut aux yeux de Nakigararo. Ce dernier regarda le jeune homme avec son regard triste puis lui indiqua de la main de le suivre.
Les gardes s'écartèrent en grommelant tout bas alors qu'en haut des remparts, l'ombre de Rongar se dessinait subtilement dans les entrelacements des ombres du rempart. Le Commandant ne lâcha pas des yeux le jeune homme qu'il sentait changé plus profondément qu'il ne le laissait croire ce qui ne laissait rien augurer de bon, d'ailleurs il allait devoir demander à Marine de rester dans les ombres le temps de l'entretiens.

Le lieutenant Olivier dirigea doucement Nakigararo vers la salle du trône où l'immense salle était baignée d'une lumière blafarde malgré les grandes baies vitrées et toutes fioritures étaient enlevées. Il n'y avait que des murs ternes, un immense trône inquiétant fait avec des ossements et la silhouette sombre et colérique de Dakata assit dessus.
Le lieutenant se laissa annoncer avec son invité avant qu'ils ne rentrent tout les deux. Olivier nota qu'il y avait encore le tapis rose et violet s'entrelaçant menant au trône, preuve que son Seigneur ruminait dangereusement l'enlèvement et son invité risquait de prendre les coups à la place de l'agresseur. Leurs pas résonnaient étrangement dans cette salle vide et inquiétante à mesure qu'ils approchaient.
S'agenouillant en ouvrant les ailes de son armure, il présenta Nakigararo en quelques mots avant d'attendre. Mais Dakata ne disait rien. Il restait assit et ne bougeait par le moins du monde ce qui commença à mettre mal à l'aise le lieutenant. Ce dernier sentit que l'aura de noirceur de son Seigneur augmentait et la terreur commença à lui enserrer la poitrine ainsi que le silence à devenir pesant. Sa vision commença à s'assombrir doucement alors que son cœur cognait déjà à ses oreilles quand une voix le délivra.

"Vous pouvez vous retirer, Lieutenant."

Julus venait de sortir des ombres de derrière le trône. Sa nouvelle tenue ainsi que sa nouvelle allure le changeait du tout au tout. Olivier s'inclina légèrement plus et se redressa pour partir. Tous attendir qu'il sorte pour que Julus reprenne la parole.

"Mon Seigneur ici présent demande la raison de ta venu."

Avant que Nakigararo ne puisse émettre le moindre son, Julus lui coupa la parole.

"Soit bref."

Julus avait parfaitement calculé son coup. Ce genre de chose avait tendance à légèrement perturber les gens voir les agacer. Mais il tenait ça de bouquin, il ne tenait que son rôle.

Nakigararo suivit docilement son guide, bien heureux qu'il n'y est pas d'histoire a cause de sa dernière rencontre avec l'Innomable. Il fut amener devant celui-ci en peu de temps, completement indifférent aux autres choses les entourants. Que pouvait-il y avoir plus important que ce qu'il transportait ? Même son apparence qu'il montrait à chaque visage ne lui dérangeait pas, tant qu'il le cachait ''lui''. L'adolescent ne fut nullement surpris que Dakata ne lui parle même pas et que ce soit quelqu'un d'autre qui le fasse à sa place. Bien trop pathétique pour comprendre la communication qu'était ce tyran en plus d'une lâcheter évidente, il comprennait très bien que son voccabulaire se restreignait à '' pauvre mortel... blablabla... je vais te détruire... et blabla pauvre mortel'' et tout ça...

- Bref ? Eum...

L'adolescent millénaire roula des yeux et replaca son paquet sur son dos.

- Je pensais squatter ici un petit moment car je trimbale illégalement le fils de Malyssia... ce qu'elle... devrait déjà avoir réaliser sauf qu'elle est bien trop occuper pour se la ramener. En plus que c'est son mari qui m'a, en quelque sorte, donner mission d'enlever le petit.

Il leva un bras pour aller découvrir un petit bout de ce qu'il cachait sous son épais manteau noir. Une petite frimousse blanche et endormit.

- Sinon, je peux aussi vous dire de vous preparer une guerre. La ville de Malyssia a été attaquer... et je parie que la tienne le sera aussi un jour... Dakata.

Naki étira un sourire moqueur dont les coutures qui montaient en haut de ses joues donnait des frissons dans le dos. Tout comme son apparence et sa voix qui était maintenant grave et posée.

- Assez bref ?

Dakata ne bougea pas le moins du monde. Il resta immobile tant et si bien qu'on ne savait pas vraiment s'il y avait quelqu'un de vivant sur ce trône.
Julus écouta attentivement sans rien dire et resta pensif un moment après la dernière question de Nakigararo.

"Donc pour résumé, tu as l'enfant de Malyssia que Haine t'a, a vérifié, ordonné d'enlever. Ensuite tu es venu ici illégalement demandé la protection du Seigneur Dakata car ceux qui se prénomment l'Organisation veulent l'enfant de Malyssia pour faire pression sur elle pour la mettre définitivement à genoux. Et par dessus le marché on veut envahir Saillonne."

Julus prit une mine des plus pensive en se frottant le menton. Il n'avait pas pris l'habitude d'être aussi bien rasé et d'aussi prés.

"Je trouve que ton résumé est couvert de zones d'ombres. Si l'Organisation veut l'enfant de Malyssia le Seigneur Dakata n'a aucunes raisons particulières de le protéger, au contraire. Cela ne lui apportera rien, juste les foudres de l'Organisation et ou de Malyssia. Le peuple de Saillonne a suffisamment souffert des exactions de Malyssia et de son ambition dévorante. Elle se dit reine de Lythia mais elle perd son trône stupidement face à ses ennemis des ombres. Et Haine pense naïvement que le Seigneur Dakata va croire que tu as enlevé leur enfant?"

Il leva la main en signe de refus.

"Tu viens de nous mettre une cible sur le dos par tes actions stupides et irréfléchies. A croire que Malyssia n'est capable que de recruter les pires imbéciles de ce monde."

"Qu'en penses tu?"

La voix était lourde et caverneuse surprenant tout le monde dans la salle.
C'est à ce moment là qu'un clic métallique répondit avec l'apparition d'une flamme qui éclaira spectralement le visage inexpressif et les yeux vert acier du Commandant Rongar.

"Vous avez une cible, monseigneur. Nous nous occuperons des préparatifs."

La flamme alluma une cigarette avant de disparaitre dans un claquement métallique.

"Seigneur Dakata... Je pense que c'est une erreur que de les garder ici."

La voix de Dakata s'éleva comme une lame de typhon :


"Ces deux mortels de Lythia on reconnu leurs faiblesses en s'adressant à moi ! Je ne vais pas les décevoir en refusant ce présent !"

Il se redressa et toisa tout le monde dans la salle qui semblait souffrir subitement de la présence de Dakata.

"Que la générale Yllia part immédiatement avec son bâtiment vers Lythia je la rejoindrai sous peu !"

Il se tourna vers Nakigararo :

"Quand à toi, fou de mortel ! Tu es mon hôte ! Tu es confiné dans tes appartements sous l'oeil de Marine. Si tu veux quoi que se soit, fou de mortel, il te faudra passer par elle et elle seule ! Si tu sors de tes appartements alloués tu seras exécuté sans sommation, le morpion avec !"

Dakata serra péniblement les poings tant la rage le submergeait. Puis il partit en poussière noire qui s'échappa de la salle laissant un étrange sentiment de malaise à tout le monde.
Julus inspira profondément avant de soupirer pour regarder d'un oeil critique Nakigararo.

"Ne crois pas qu'on en a fini toi et moi."

Marine apparut à son tour des ombres et observa attentivement le jeune homme avant de lui sourire de façon radieuse.

"Tu dois être Nakigararo? Enchantée, je suis Marine des coeurs noirs. Si tu veux bien me suivre je vais te montrer tes appartements le temps de ton séjour ici. Puis je... Puis je prendre le bout de chou?"

Que Nakigararo lui confie Shiro ou non, Julus et Rongar n'y prêtèrent pas attention avant de les regarder partir tous les deux de la salle. Une fois seul, Julus soupira d'agacement et se frotta le front.

"Je sais Rongar... JE SAIS ! Dakata est fou furieux mais je ne pense pas que se soit la bonne solution qu'il aille à Lythia pour tenter de trouver l'Organisation. Au vu de son état il pourrait rasé facilement la moitié de Saillonne sans que cela ne le touche alors à Lythia... Tu as pensé aux répercutions politiques?"

Rongar regarda Julus et dit un oui dans un nuage de fumée.
L'ex-samourai serra les dents de colère.

"Et tu crois que cette tête rose va piger que Dakata n'est là que pour l'Organisation et non pour elle?"


Rongar souffla une dernière bouffé de fumée avant de disparaitre totalement dans les ombres et que sa présence ne s'efface. Julus resta seul dans cette salle ruminant sa colère et son exaspération.

Tout le long du long monologue de Julus, l'adolescent conserva une tête d'endormit qui se foutait bien de ce qu'il disait. C'était fou comment le diplomate ne savait pas écouter ses propres conseil, il avait fait bref lui ! Pourquoi l'autre il abregeait pas ?!Completement blasé mais écoutant encore, il souria lorsque Julus le traita d'imbécile. N'avait-il pas comprit que c'était EXACTEMENT ce qu'il voulait faire ? Comme si ça lui dérangerait si l'Organisation, comme il les avaient appeler, attaque la cité de ce cher Dakata qui n'avait pas hésité à le frapper lorsqu'il était sans déffence... Et lorsque L'Innomable lui parla enfin directement, il marmona pour lui même : Fou, ok je comprend... mais mortel... Il ne releva pas sur les conditions qu'il trouva un peu extremiste et lorsqu'il sentit l'approche de l'Elfe qui dit se prénomé Marine, sa surprise se représenta par un sourcil lever.

- Tu... non... laisse tomber.

Il jeta un regard au fils de Malyssia, bien qu'il était aveugle, avant de fixé Marine.

- Si quelqu'un, qu'importe qui c'est, touche à cet enfant, je peux pas assuré qu'il restera des survivants pour expliquer la cause qui m'aura pousser dans la violence. J'espère que tu peux être compréhensible sur le pourquoi ?

Peut-être l'avait-il un peu déçu ? Naki suivit l'Elfe d'une démarche non-chalante, un peu comme s'il était en visite touristique d'une attraction, pour ne pas dire qu'il était décontracté malgré l'endroit où il était.

- Je peux te demander un truc ? Ce... Julus... pour qui il se prend ? Et euh... c'est moi ou il ne m'apprécie pas particulièrement ?

Pas qu'il s'en souciait si on l'appréciait ou pas, même qu'il savait pertinement qu'il n'était pas de la meilleur compagnie. C'était juste une petite curiosité. S'il avait à vivre ici un moment, il voulait savoir de qui se méfier vraiment ou pas.

Marine fut un peu déçut de ne pas pouvoir tenir l'enfant, mais d'un autre côté elle comprenait l'attitude de ce dernier.

"Tu devrais te tenir un peu mieux. Ici on doit être aussi silencieux que possible et inutile de te croire dans un parc d'attraction. C'est la demeure du seigneur Dakata et en tant que invité tu dois avoir une tenue plus digne que celle d'un petit enfant capricieux."

La voix de Marine était celle d'une mère réprimandant un enfant pas trop sage. Mais elle s'adoucit rapidement avant de prendre à gauche. Le couloir devint subitement luxueux avec des tapisseries fines sur les murs, un lourd tapis de tissu et des statues et bustes posaient le long du couloir. On pouvait lire les noms de chefs et autres combattants ayant fait preuves de courages ou d'actions héroïques et au vu du nombre, ils étaient nombreux et tous morts aussi.
Ils croisèrent plusieurs servantes et serviteurs ainsi que des patrouilles de gardes avant d'arriver devant une porte en chêne massif et richement illustré montrant un homme de petite taille avec une lourde cape lui cachant en partie le visage portant un enfant dans les bras qui se dirigeait vers une cité gigantesque et couverte de nuage. Marine ouvrit la porte est entra avant d'invité Nakigararo à entrer.
Dedans c'était une chambre spartiate, sans rien sur les murs qui était sombre, quelques rideaux opaques pendaient aux fenêtres, un lit pour enfant était disposé dans un coin de la pièce avec une lampe de chevet en ossement, un tapis de velours aux pieds du lit et les lumières au plafond laissé filtrer une lumière blâfarde.

"J'espère que c'est à ton goût. Le seigneur Dakata a demandé de préparer cette chambre pour toi si jamais tu venais en ces murs. Il ne s'est pas trompé."

Elle regarda la décoration et fit une moue septique.

"Si tu veux mon avis... Cela te correspond pas énormément mais après je ne suis pas juge à donner mon avis. Si tu veux changer la décoration ou avoir quoi que se soit il suffit de taper sur la porte trois fois de façon vigoureuse."

Elle soupira et eut un léger vertige. Il s'agitait.

"Je pense que tu sais tout. Reste tranquillement ici en attendant le retour du Seigneur Dakata."

Elle se détourna quand elle se rappela de quelque chose.

"Ah oui ! Pour Julus ne crains rien. Il est un peu bourgeon dans ses nouvelles fonctions. Ne lui en tient pas rigueur, s'il te plait."

Nakigararo ne releva pas sur les paroles de l'Elfe lorsqu'elle le réprimanda. Il était capricieux certe mais, de là le traiter comme un enfant... Peut-être qui en avait l'air sauf qu'il avait vécu plus d'un millier d'années et était un guerrier accomplit. Était, un terme plutôt bien choisi par sa pensé... car même s'il avait a combattre contre tous, il n'avait ni contré ni armé. Seul contre tous, passant d'une traitrise à l'autre... Il sortit de ses sombres pensées en entrant dans la chambre qui lui était dédié... Pendant que Marine parlait, il se mouvait silencieusement et tranquillement dans la pièce, touchant au mur... rideau... lit et autres. Tellement silencieux que seul les yeux de L'Elfe pouvait lui dire qu'il était avec elle dans la pièce.

- Ses nouvelles fonctions... il ne fait pas un excellent diplomate...

Mais bon, c'était son avis personnel. Lui non plus il y a bien longtemps, avait bien dû mal à occuper son poste... Sauf qu'il s'éloignait du sujet. L'adolescent déposa Shiro sur le lit, tranquillement.

- Dame Marine...

La sentant partir, Naki fit un pas et se retrouva tout près d'elle. Il lui prit la main et, si elle sursauta pensant qu'il allait lui arriver quelque chose, rien ne se produisit.

- Ne vous inquiètez pas... je contrôle désormais mon pouvoir... J'aimerais...

Il tourna la tête vers le reste de la pièce.

- J'aimerais que vous me décriviez la... décoration de la pièce...

L'adolescent millénaire baissa la tête, à la fois gêner avec une note de mélancolie au fond de lui. Mais rien de plus, rien ne parraissait sur son visage. Il la lâcha et se retourna, ébourrifant pas la suite ses cheveux blonds d'un geste rageur. Quoi qu'il avançait avec assurance et qu'il n'y montrait rien, il detestait sa condition d'aveugle et surtout, de devoir demander quelque chose à quelqu'un. Ça lui faisait sembler tellement faible...

Marine regarda attentivement ce jeune homme et eut un pincement au coeur.


"Ta condition d'aveugle ne dois pas t'empêcher d'apprécier la vie. Au contraire, tu as une chance unique de faire voir le monde autrement."

Elle savait que les informations concernant Nakigararo disait qu'il coupait tout ce qu'il touchait mais qu'il lui avoue qu'il contrôlait ce souci la rassurait et... elle le croyait. Elle fit quelques pas et attrapa l'épaule du jeune garçon. D'une voix rassurante et souriante elle dit :

"Viens. Montre moi comment tu vois cette pièce."

Elle lui prit la main doucement et l'emmena vers un mur où elle posa la main de Nakigararo sur le mur. Il était... si froid au touché. Le voyant ne pas bouger celle-ci elle plaça sa main sur celle de Nakigararo et bougea la sienne pour que celle du jeune homme suive le mouvement. Ils firent le tour de la pièce doucement laissant leurs mains contre le mur s'arrêtant parfois pour mieux toucher. Puis ils se dirigèrent vers le lit où ils firent le tour doucement touchant les aspérités du bois et les formes, arriva les draps du lit et enfin le tapis de velours. Marine laissa Nakigararo apprécier le tapis pour qu'elle s'assoit rapidement sur le lit en respirant profondément. Son vertige la repris et son enfant s'agitait drôlement la mettant terriblement mal à l'aise. Mais elle passa ce mal l'aise et parla d'une voix légèrement tremblante.

"Alors? Comment vois tu cette pièce à présent? Dit moi."

Elle ne put s'empêcher de regarder le petit Shiro endormi ce qui l'a fit sourire avant de grimacer. Elle eut une douleur, une contraction sans doute, mais rien d'insurmontable.

Marine... elle était une personne douce et chaleureuse. Décidement, elle lui faisait une drôle d'impression. Elle lui rappelait quelqu'un. Une personne sans visage ni nom cependant... Il la laissa s'approcher et s'emporter dans son petit jeu, se concentrant sur les textures qui passait sous ses doigts mais, une partie de son esprit ni était pas. Il restait aussi centré sur le petit. Comment aurait-il pu l'enlever sans faire disparaitre sa présence par la sienne ? Mais surtout, il avait fallu qu'il l'endorme, ses fonctions vitales étaient contrôlés par l'adolescent.

- Cette pièce est... sombre et froide... un peu comme moi je devrais dire...

Il eu un petit rire qui mit dans la chambre une atmosphère un peu inconfortable.

- Cet endroit ne m'inspire rien de plus...

Naki posa doucement une main sur le mur, commençant a le suivre pour se rendre jusqu'au lit lorsqu'il s'arrêta subitement. Ses yeux acier fixèrent quelques secondes le sol, son corps penchant vers l'avant comme s'il cherchait son souffle, juste avant de planté ces prunelles métallique dans celle de l'Elfe. Il lui sembla avoir quitté soudainement son enveloppe charnelle, son esprit traversant à vive allure les dédales de couloir du Palais de Dakata, faisant un chemin tel une toile pour relier tout les points importants avant de remonté et qu'il ne se retrouve. Il était à nouveau dans la pièce avec la fidèle coeur noir et le petit hollow endormit. Il haletait un peu. L'adolescent s'éloigna du mur, désorienté, une main posé sur son coeur, même s'il ne battait pas. Réflexe d'une ancienne vie ? Quoi qu'il en était, trop d'information l'avait traverser. Se pouvoir s'était réveillé soudainement, sans qu'il ne le veuille... Il devait comprendre pourquoi.

- Est-ce que... j'ai euh... été... immobile longtemps ?

L'adolescent millénaire avait perdu la notion du temps, il avait voyagé dans les souvenir de cet endroit il ne savait combien de secondes, minutes ou heures...

Naki tourna la tête vers le petit hollow. Il était toujours là, en train de dormir. Ce n'était donc pas lui qui avait perturbé ses compétences psychiques. Ou peut-être que c'était seulement la fatigue... ça faisait plus de vingt heure qu'il était en résonance d'âme avec Ogihci...

- Marine... c'était plus qu'un simple voyage astral... Fais attention à toi... et à ton futur enfant...

L'adolescent s'assisa au bord du lit, se prennant la tête à une main. Il se sentait lourd et engourdit. Un tourbillon d'énergie l'entoura et se dissipa. Il venait de rompre sa technique pour caché le petit et le maintenir dans un état facile à contrôler. Dans ce cas-ci, le sommeil.

- J'espère qu'il ne se réveillera pas tout de suite...

Mais évidement, il fallait qu'il voit le petit s'agité dans les plis de son manteau. L'adolescent ne dormirait donc pas encore un moment. Il ne s'était pas assoupit depuis plusieurs jours et ne commençait à en ressentir les effets à cause de la perturbation qui l'avait toucher. À moins que ce soit a cause de... Non... il n'avait pas assez d'information pour étudier sur le sujet...

- Ma... Dame Marine... Attendez...

Il se leva debout pour s'avancer de quelque pas alors qu'elle allait quitté. Même s'il parraissait fragile, il tennait parfaitement bien et rien ne semblait indiqué sur son corps la fatigue qui le tenaillait.

- Qui est Orochimaru ?

Il lui sembla qu'elle fut surprise et elle devait surement se demander pourquoi il lui demandait ça à ce moment. Sauf qu'il n'avait fait qu'entendre se nom un peu partout par la mémoire des lieux, donc rien de concrèt. Et le pourquoi il voulait le savoir, restait fermer aux autres.

Mort ? Alors il était mort... He bien... Il tourna légèrement la tête vers le petit, avant de le prendre dans ses bras et de s'avancé vers Marine. Il trouva une chaise du bout d'un pied et s'y assailla en faisant attention à ne pas tomber à côté. Il passa une main distraite dans les cheveux de l'enfant.

- Je suis désoler Dame Marine, mais j'estime que je suis le seul qui à le droit de le toucher. Dois-je te rappeler que je l'ai enlever ? Je n'ai pas envie que ça se complique plus que ça...

Le petit ne semblait plus sur le point de se réveiller, ce qui enchantait Naki.

- Pour ce qui est de cet Orochimaru, c'est seulement que j'ai remarquer que cet... personne... était aller dans tout les endroits que j'ai visité ou presque... ce qui inclu ce Palais et celui de Malyssia, ainsi que le continent sur lequel j'ai rencontré Dakata. Ça m'intriguait...

Ce qui était plus que vrai. Peut-être caché certains faits mais, pourquoi mentir ? Dans sa tête, les voix recommençaient leur concert cacophonique. L'adolescent se prit la tête dans une main, son coude s'appuyant sur la table.

- Je ne pourrais surement pas rester longtemps ici... Sauf que Dakata ne semble pas très enclin à me laisser repartir... Tu seras de ceux qui me barrera la route lorsque je devrais partir en urgence ?

Marine regarda le jeune homme d'un air inquiète.

"Je ne lui veux aucun mal. Mais si tu ne le désire pas..."

Elle soupira sous l'énonciation de ce ninja ridicule.

"Je ne vois pas ce qu'il a d'exceptionnel. Cet individu a juste copié des procédés mit au point par des mages, Malyssia et mon Seigneur Dakata. Il n'a rien inventé, juste poussé ses expériences dans un cadre tranquille alors que les autres étaient occupés à s'entre déchirer."

"Tu m'inquiète en disant que tu ne pourras pas rester longtemps ici. Je ne voudrai pas te décevoir, mais sans un ordre contraire de mon Seigneur ou de Dame Sakura, je devrais t'en empêcher."

Elle s'adossa en se lissant les cheveux.

"Tu n'as rien à craindre. Mon Seigneur te protégera comme l'exige le protocole. Mais aussi, je ne te le cacherai pas, mon Seigneur veux t'utiliser pour rapprocher les deux nations. Tu comprends ton importance d'être ici? Et même s'il ne peut te garder à l'abri ici, il te fera escorter, et le petit, loin d'ici."

- Je ne l'ai jamais qualifié d'exeptionnel non plus...

L'adolescent détourna la tête vers le côté en frottant l'arrière de sa tête nerveusement. Donc cet Orochimaru était plus un scientifique... alors, au plaisir de n'avoir à jamais le rencontrer. Certain détails étaient cependant pour lui déplaire dans les réponses qu'il reçevait à ses questions.

- Le protocole, it's just a piece of shit. Si vous n'avez pas encore comprit, que ce soit toi, ce Julus ou même votre cher et vénéré Dakata, je suis ici pour ma petite vendetta personnelle.

Son ton de voix était plein d'arrogance en plus qu'il affichait un légé sourire victorieux. Marine était gentille certe, mais beaucoup trop pour son propre bien.

- Cette organisation vous attaquera, c'est évident et j'espère qu'ils ferons beaucoup de dégâts. Je n'aurais qu'à me servir de la distraction causer par l'attaque pour m'enfuir. À partir de ce moment, deux choix s'offriront à moi. Te tuer ou pas. Tout les autres je m'en fou mais... je ne sais pas... pour vous Dame Marine, j'hésite...

En parlant, Naki avait penché son corps vers la table de manière à jouer sur le ton de la confidence autant que celui de la menace. Il était étonnement impossant pour quelqu'un avec un corps qui semblait si frêle.

- Mais en fait, pour être totalement franc, tout dépent d'une seule question. Only one question. Accomplis-tu ta raison d'être en étant au service de Dakata ?

Nakigararo soupira. Quelle petite Elfe déterminer et completement stupide. Faire de grande chose et faire ce pour quoi on est destiné sont deux choses très différente. Trop gentille cette petite Marine qui lui proposait de se reposer en paix... Et puis quoi encore ? Dormir, ici ? Alors qu'il savait pertinement qu'ils seraient attaqué tôt où tard en plus d'être simplement dans le palais d'un être sans pitié et convaincu de sa toute puissance ?

- Si vous voulez partir, je ne vous en empêche pas.

Ah oui, autre raison, lorsque le petit se réveillerait, il serait celui qui lui explique ce qui se passe. Donc pas question de s'endormir avec un petit hollow sadique prêt à se réveiller à tout moment.

- Je n'ai qu'une chose à dire comme conclusion. Tant que vous n'êtes pas sur la bonne voie de votre raison d'être, j'éviterais de vous tuer. Mourir sans avoir fait la chose à laquel nous sommes destinés du plus profond de notre être serait pathétique.

L'adolescent se leva avec Shiro dans les bras.

L'adolescent millénaire attendit que l'Elfe quitte sa chambre alloué avant de se rendre lassement vers le lit. Il y déposa le petit et l'abrilla avec la couette. Il s'assit au bout du lit en indien, face au petit. Naki se frotta le front, une expression de douleur étirant ses lèvres. Il avait un de ces maux de tête... mais aucune chance de pouvoir dormir ni même de faire taire les voix qui lui pourrissait la vie. Il soupira et se mit en position de méditation. Un mot lui vint à l'esprit.

- Midnight...

Il passa plusieurs heures, immobile, cherchant réponse à ses interrogations. Et tout s'éffondra lorsque le petit ouvrit les yeux. Tout de suite, Shiro paniqua. Il n'était pas chez lui, il ne sentait pas la proximité de sa maman, il avait face à lui une personne bien étrange, plutôt effrayant même. Il se mit à crier, raviva la douleur au crâne de Nakigararo.

- QUI VOUS ÊTES ? OÙ EST-CE QU'ON EST ? OÙ EST MA MAMAN ?

Naki revint sur terre, une aura d'agressivité ayant prit place autour de lui. Il allait éttripé ce petit morveux qui osait le déranger ainsi... Il sentit des lames comme des griffes sortirent de ses bout de doigts. Le petit hollow paniqua encore plus et les larmes se mirent à couler sur son visage.

- AIDER MOI ! AHHHHHHHHH MAMAN !!!

L'adolescent sembla se réveiller de sa colère et il s'éloigna. Inconsciement, il avait attraper le petit par ses vêtements, prêt à la frapper. Il se réfugia dans un coin de la pièce et frappa dans le mur, y enfonçant même ses griffes avant de se laisser tomber au sol. Merde... dans sa fatigue il avait faillit frappé le petit...

- MARINE !

La voix rageuse autant que suppliante de l'adolescent se rendit directement à l'oreille de la concerné comme si son cri avait voyager dans le château.